Mardi après-midi un logement yverdonnois était en flammes, les vitres ont été emportées par le choc. Une femme et une enfant ont péri à la suite d'une explosion
A 13h30, une explosion a complètement détruit un appartement de la rue de Neuchâtel. La puissance de l'explosion a fait ait voler en éclat les vitres de bâtiments voisins, soufflant des gravats sur la route. La déflagration a même été ressentie à la rue du Casino à plus d'un kilomètre de distance.
Les secours sont arrivés sur les lieux en nombre : dix véhicules de pompiers et six ambulances, police et protection civile en renfort. Deux personnes sont décédées et quatorze personnes ont été légèrement blessées (brûlures et désagréments provoqués par la fumée). Certaines ont été emmenées à l'hôpital pour un contrôle.
Des spécialistes de l'identité judiciaires ont été dépêchés sur place et en fin de soirée, les deux corps étaient identifiés. Il s'agit d'une femme et de sa petite fille.
Quant à la route, elle a été bloquée dans les deux sens pendant plusieurs jours.
Renfort de la protection civile
Le jour du drame, à 14h30, le piquet de la PCi a été alarmé. Très vite, la protection civile se mobilise. En tout, 42 membres (logistique, assistance et appui) de la PCi ont reçu des missions très précises :
- organiser la prise en charge des personnes sinistrées (la vingtaine de voisins qui ne pouvaient plus retourner chez eux par mesure de sécurité) : un abri les a accueilli pour la nuit, avec repas et petits-déjeuners servis
- assurer le ravitaillement des intervenants sécuritaires
- mettre en place une logistique d'éclairage pour la police scientifique et les pompiers
- sécuriser l'accès au site et apporter un appui au niveau de la circulation routière (détournement).
La dernière mission consistait à participer à la recherche de personnes dans les étages sinistrés – mission qui a été annulée suite à la rapide découverte des deux corps et au contrôle déjà effectué dans les autres étages.
Au lendemain de l'explosion (mercredi 26 octobre), 24 membres de la PCi étaient encore mobilisés. Une seconde nuit pour quelques 10 personnes.
Le jeudi soir, l'abri a fermé ses portes et les quelques dernières personnes sans logement étaient pris en charge de différentes manières provisoires (amis, famille, hotel). Pour ceux qui auraient tout perdu dans l'explosion, les gérances sont à pied d'œuvre pour leur retrouver un logement, tâche compliquée à cette époque malgré la mobilisation générale de plusieurs gérances de la place.
